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17 février 2024 CONFERENCE LAUDATO SI

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26 juillet 2023

Homélie du pape sur les paraboles de Jésus et les grands-parents (texte intégral)

Basilique de Saint-Pierre
Dimanche 23 juillet 2023

Pour nous parler du royaume de Dieu, Jésus utilise des paraboles. Il raconte des histoires simples qui touchent le cœur de celui qui écoute. Ce langage rempli d’images ressemble à celui que les grands-parents utilisent souvent avec leurs petits-enfants, peut-être en les prenant sur leurs genoux : ils transmettent de cette manière une sagesse importante pour la vie. En pensant aux grands-parents et aux personnes âgées, racines dont les plus jeunes ont besoin pour devenir adultes, je voudrais relire les trois récits de l’Évangile d’aujourd’hui en partant d’un aspect qu’ils ont en commun : grandir ensemble.

Dans la première parabole, ce sont le bon grain et l’ivraie qui poussent ensemble, dans le même champ (cf. Mt 13, 24-30). C’est une image qui nous aide à faire une lecture réaliste : dans l’histoire de l’humanité, comme dans la vie de chacun, coexistent ombres et lumières, amour et égoïsme. Le bien et le mal s’entremêlent au point d’apparaître inséparables. Cette approche réaliste nous aide à regarder l’histoire sans idéologies, sans optimismes stériles ni pessimismes néfastes. Le chrétien habité par l’espérance de Dieu n’est pas un pessimiste, mais il n’est pas non plus un naïf qui vit dans un monde de fables, qui fait semblant de ne pas voir le mal et qui dit que « tout va bien ». Non, le chrétien est réaliste : il sait qu’il y a du bon grain et de l’ivraie dans le monde, et il regarde en lui-même, reconnaissant que le mal ne vient pas seulement « de l’extérieur », que ce n’est pas toujours la faute des autres, qu’il n’y a pas besoin de « s’inventer » des ennemis à combattre pour éviter de faire la lumière en soi-même.Il se rend compte que le mal vient de l’intérieur, de la lutte intérieure que nous menons tous.

Mais la parabole nous pose une question : lorsque nous voyons le bon grain et l’ivraie coexister dans le monde, que devons-nous faire? Comment devons-nous nous comporter ? Dans le récit, les serviteurs voudraient arracher l’ivraieimmédiatement (cf. v. 28). Cette attitude est bien intentionnée, mais impulsive voire agressive. On s’illusionne sur le fait que l’on pourrait arracher le mal par ses propres forces pour faire la pureté. C’est une tentation qui revient souvent : une « société pure », une « Église pure » mais, pour atteindre cette pureté, l’on risque d’être impatient, intransigeant, voire violent à l’égard de ceux qui sont tombés dans l’erreur. Alors, avec l’ivraie, on arracherait aussi le bon grain et on empêcherait les gens de se frayer un chemin, de grandir, de changer. Écoutons plutôt ce que dit Jésus : Laissez pousser ensemble le bon grain et l’ivraie jusqu’au moment de la moisson (cf. Mt 13, 30). Qu’il est beau ce regard de Dieu, cette pédagogie miséricordieuse qui nous invite à être patient avec les autres, à accueillir – dans la famille, dans l’Église et dans la société – les fragilités, les retards et les limites : non pas pour s’y habituer avec résignation ni pour les justifier, mais pour apprendre à intervenir avec respect, en continuant à prendre soin du bon grain avec douceur et patience. En se rappelant toujours une chose : la purification du cœur et la victoire définitive sur le mal sont essentiellement l’œuvre de Dieu.Et nous, surmontant la tentation de séparer le bon grain de l’ivraie, nous sommes appelés à comprendre quels sont les manières et les moments les meilleurs pour agir.

Je pense aux personnes âgées et aux grands-parents, qui ont déjà parcouru un long chemin dans la vie et qui, s’ils regardent en arrière, voient beaucoup de belles choses qu’ils ont réussies à accomplir, mais aussi des défaites, des erreurs, des choses pour lesquelles – comme on dit – « si c’était à refaire, je ne le referais pas ». Mais aujourd’hui, le Seigneur nous rejoint de sa douce parole qui nous invite à accueillir le mystère de la vie avec sérénité et patience, à Lui laisser le jugement, à ne pas vivre de regrets et de remords. Comme s’Il voulait nous dire : « Regardez le bon grain qui a germé sur le chemin de votre vie et faites-le grandir encore, en me confiant tout, à moi qui pardonne toujours : à la fin, le bien sera plus fort que le mal ». La vieillesse est un temps béni aussi pour cette raison: elle est la saison pour se réconcilier, pour regarder avec tendresse la lumière qui a progressé malgré les ombres, dans l’espérance confiante que le bon grain semé par Dieu l’emportera sur les mauvaises herbes avec lesquelles le démon a voulu infester notre cœur.

Voyons maintenant la deuxième parabole. Le Royaume des cieux, dit Jésus, est l’œuvre de Dieu qui agit silencieusement dans les trames de l’histoire, au point de paraître une chose petite et invisible, comme une minuscule graine de moutarde. Mais « quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches » (Mt 13, 32). Il en est ainsi également de notre vie, frères et sœurs : nous venons au monde petits, nous devenons adultes, puis âgés ; nous sommes au début une petite graine, puis nous nous nourrissons d’espérances, nous réalisons des projets et des rêves dont le plus beau est de devenir comme cet arbre qui ne vit pas pour lui-même mais pour faire de l’ombre à ceux qui le désirent et pour offrir un lieu à ceux qui veulent y construire leur nid. C’est ainsi que, dans cette parabole, le vieil arbre et les oiseaux grandissent ensemble.

Je pense aux grands-parents : qu’ils sont beaux ces arbres luxuriants sous lesquels les enfants et les petits-enfants font leur propre « nid », apprennent l’ambiance d’un foyer et connaissent la tendresse d’une étreinte. Il s’agit de grandir ensemble : l’arbre verdoyant et les petits qui ont besoin du nid, les grands-parents avec leurs enfants et leurs petits-enfants, les personnes âgées avec les plus jeunes. Frères et sœurs, nous avons besoin d’une nouvelle alliance entre les jeunes et les anciens, pour que la sève de ceux qui ont une longue expérience de la vie derrière eux irrigue les pousses d’espérance de ceux qui grandissent. Dans cet échange fécond, nous apprenons la beauté de la vie, nous créons une société fraternelle et, dans l’Église, nous permettons la rencontre et le dialogue entre la tradition et la nouveauté de l’Esprit.

Enfin, la troisième parabole, où le levain et la farine croissent ensemble (cf. Mt 13, 33). Ce mélange fait croître toute la pâte. Jésus utilise précisément le verbe “mélanger”, qui rappelle cet art qui est « la mystique de vivre ensemble, de se mélanger, de se rencontrer, de se prendre dans les bras », et de « sortir de soi-même pour s’unir aux autres » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n. 87). Cela permet de vaincre les individualismes et les égoïsmes, et aide à générer un monde plus humain et plus fraternel. Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous invite à veiller à ce que, dans nos vies et dans nos familles, nous ne marginalisions pas les personnes âgées. Veillons à ce que nos villes surpeuplées ne deviennent pas des « concentrations de solitude » ; que la politique, appelée à pourvoir aux besoins des plus fragiles, n’oublie pas les personnes âgées, laissant le marché les reléguer au rang de « déchets improductifs ». Qu’à force de poursuivre à toute vitesse les mythes de l’efficacité et de la performance, nous ne devenions pas incapables de ralentir pour accompagner ceux qui peinent à suivre. De grâce, mélangeons-nous, grandissons ensemble.

Frères et sœurs, la Parole divine nous invite à ne pas nous séparer, à ne pas nous renfermer, à ne pas penser que nous pouvons y arriver seuls, mais à grandir ensemble. Écoutons-nous les uns les autres, dialoguons, soutenons-nous réciproquement. N’oublions pas les grands-parents et les personnes âgées : par une caresse de leur part, nous avons été relevés à maintes reprises, nous avons repris la route, nous nous sommes sentis aimés, nous avons été guéris intérieurement. Ils se sont sacrifiés pour nous et nous ne pouvons pas les retirer de l’agenda de nos priorités. Grandissons ensemble, avançons ensemble : que le Seigneur bénisse notre voyage.

Chers frères et sœurs

Aujourd’hui, alors que de nombreux jeunes se préparent à partir pour les Journées mondiales de la jeunesse, nous célébrons la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. C’est pourquoi je suis accompagné d’un petit-fils et d’une grand-mère, et nous les applaudissons tous les deux ! Que la proximité entre les deux Journées soit une invitation à promouvoir une alliance entre les générations, ce qui est très nécessaire, car l’avenir se construit ensemble, dans l’échange d’expériences et dans l’attention mutuelle entre les jeunes et les personnes âgées. Ne les oublions pas et applaudissons tous les grands-pères et les grands-mères ! Bonne chance !

Nous vivons, ici et dans de nombreux pays, des phénomènes climatiques extrêmes : d’une part, diverses régions sont touchées par des vagues de chaleur anormales et des incendies dévastateurs ; d’autre part, de nombreux endroits subissent des pluies diluviennes et des inondations, comme celles qui ont frappé la Corée du Sud ces derniers jours : je suis proche de ceux qui souffrent et de ceux qui assistent les victimes et les personnes déplacées. Et s’il vous plaît, je renouvelle mon appel aux dirigeants des nations pour qu’ils fassent quelque chose de plus concret afin de limiter les émissions polluantes : c’est un défi urgent et pressant, il concerne tout le monde. Protégeons notre maison commune !

Je voudrais maintenant attirer l’attention sur le drame que les migrants continuent de vivre dans le nord de l’Afrique. Des milliers d’entre eux, au milieu de souffrances indicibles, sont bloqués et abandonnés dans des zones désertiques depuis des semaines. Je lance un appel particulier aux chefs d’État et de gouvernement européens et africains pour qu’ils viennent d’urgence en aide à ces frères et sœurs. Que la Méditerranée ne soit plus jamais le théâtre de la mort et de l’inhumanité. Que le Seigneur éclaire les esprits et les cœurs de tous, en suscitant des sentiments de fraternité, de solidarité et d’accueil.

Et continuons à prier pour la paix, en particulier pour notre chère Ukraine, qui continue à souffrir de la mort et de la destruction, comme cela s’est malheureusement produit encore ce soir à Odessa.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreux pays, en particulier du Brésil, de Pologne, d’Uruguay ! Vous êtes nombreux ! Je salue aussi les étudiants de Buenos Aires et les fidèles du diocèse de Legnica en Pologne. Je salue également le groupe cycliste « Quarante ans après » de Cogorno, les participants à l’initiative « Pédalez pour la paix » et les enfants accueillis par certaines communautés du Latium.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et n’oubliez pas de prier pour moi. Et priez aussi pour cette grand-mère et son petit-fils, ainsi que pour tous les grands-parents et petits-enfants.

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HUMOUR

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Le général De Gaulle, fervent catholique, s'est toutefois fait reprocher son manque de modestie par son confesseur... Il décide un jour de faire construire une église sur laquelle figurerait la dédicace : ''Le premier de la France au deuxième de la Trinité''. Son confesseur, bien évidemment, tique à cette annonce et lui demande de la changer. Le général optempère et fait inscrire : ''Le Grand Charles au petit Jésus'' !